HISTORIQUE

Dans le cadre de sa première année (en 2005), l’ABED était parti du constat des attentes des communautés djibouto-somalienne, éparpillés à Bruxelles, (et dans les autres régions). En effet, ces communautés composées en majorité des familles monoparentales ont eu besoin d’un espace d’intégration et d’information  en vue de leur participation à la vie sociale et culturelle de la Belgique.

Sur ce constat,  il fut primordial d’agir pour ces familles afin de les aider à mieux s’intégrer dans la vie sociale et culturelle de la Belgique et surtout d’éviter un repli-communautaire engendrant à rester  en marge de la société.

Les communautés de l'Afrique de l'Est sont composées en majorités des familles monoparentales (Dont le père ou la mère a peu ou pas fréquenté l'école) et des jeunes enfants scolarisés en manque du soutien éducatif de leurs parents. D'un coté les jeunes du fait de l'éloignement de leur pays d'origine connaissent peu de leurs cultures, de leurs langues maternelles et manquent d'un accompagnement et un suivi dans le parcours de leur scolarité.

C’est à la suite des rencontres avec les parents dans le cadre de nos activités  sociaux que  ces derniers ont pris la parole pour qu'on les soutiennent au niveau de la scolarité de leurs enfants mais aussi au niveau de l’aide administratif.(interprétariat, accompagnement, orientation……). Avec cœur et volonté, les volontaires de l’association ABED se sont investis pleinement dans les activités sociales et culturelles en faveur de ces communautés. Une série d’actions de sensibilisation et mobilisation ont été mises en direction des communautés djiboutiennes et autres. Ce fut un défi majeur pour l’ABED dans la mesure où elle ne bénéficiait d’aucune ressource ou subvention.

Mais au fil de temps, il est apparu que l’ABED s’en est sorti et a brillé par sa présence, par sa démarche de placé "l’humain", "l’autre" au centre de ses préoccupations associatives. Ainsi elle a pu se faire éviter le sort inactif d’autres associations qui ont vu le jour avec intention afficher de service des communautés mais qui ont disparu comme du jour au lendemain, n’ayant pu résister à l’épreuve des intérêts personnels.

Compte tenu des activités réalisées en 2004 et 2005, ce n’est qu’à partir de 2006, que l’ABED a obtenu une subvention annuelle grâce à l’appui de la commune de Saint-Gilles. Ce qui lui a permis d’assurer la couverture des charges de fonctionnement et surtout  d’avoir un local pour ses activités situé à Saint-Gilles, 51 avenue Adolphe Demeur.

Enfin, aujourd’hui, elle a pu être intégré au réseau associatif de la commune de Saint-Gilles et prend part aux diverses activités de la Cohésion Sociale organisée par la mission locale de Saint-Gilles. ABED a noué beaucoup des contacts et des partenariats avec des associations belges et africaines (en Afrique de l’Est) dans le cadre des ses projets locales et internationales.